Le vinaigre de cidre - Le fanon - Les causes du refus d'accouplement - Plantes et légumes pour nos lapins - Le sevrage - Préparation aux expositions - Les troubles génitaux - Cannibalisme chez la lapine.

Le vinaigre de cidre

A utiliser en préventif contre la coccidiose

La coccidiose est en fait une flore microbienne qui ne peut, réellement, se développer que dans un milieu peu acide.
 L'astuce, pour l'éleveur, va donc consister à acidifier le milieu intestinale de ses animaux. 
Rappelons, pour mémoire, que le lapin a près de 4 mètres d'intestin et que dans ces conditions, le problème d'une bonne acidification du milieu intestinal est tout naturellement posé. 
En appliquant ce correctif alimentaire, dés l'âge de 3 semaines, alors que la femelle est encore avec ses lapereaux, présente un énorme avantage , sans trop le savoir nous faisons d'une pierre, deux coups : nous apportons ce correctif alimentaire aux lapereaux, mais nous l'apportons, aussi, à la femelle reproductrice.
Il est important de donner cette boisson, à base de vinaigre, de façon continu, pendant les 5 premières semaines de '' traitement '', 
c'est à dire jusqu'à ce que le lapereau ait atteint l'âge de 8 semaines. Le sevrage étant intervenu à l'âge de 6 semaines. 
Vous pouvez suspendre ensuite ce "traitement" une semaine par ci, une semaine par là.

Dosage:3 cuillères à soupe pour 1L d'eau
 
 
Le fanon chez le lapin
 
Pour bien mesurer l’importance du fanon dans la qualité de présentation de nos sujets, relevons ici les défauts liés au fanon. 
Pour être plus complet nous engloberons également les défauts de la poitrine, puisque ces défauts ont la même origine.


Défauts généraux légers:

Poitrine forte chez les femelles de toutes les races, sauf chez les grandes races.

Très forte poitrine chez les femelles des grandes races.

Fanon développé chez les femelles de race moyenne.

Fanon très développé chez les femelles de grande race.

Défauts généraux graves :

Poitrine décollée.

Fanon et début de fanon chez les mâles de toutes races.

Fanon et début de fanon chez les races naines.

Fanon chez les femelles de certaines petites races 

Fanon de travers, trop développé, double, tablier chez les femelles de toutes races.

La manifestation du fanon est la conséquence de plusieurs paramètres. Ils sont cités ci-après et leur degré d’importance n’a aucun lien avec l’ordre de leur énumération.

Þ Génétique, hérédité ; sur ce point nous n’avons pas la prétention de vous éclairer par quelques formules magiques, nous nous contenterons 
de parler de sélection.

Þ Alimentation ; elle est importante en terme de quantité et de qualité.

Þ Environnement ; nous évoquons là, le lapin et son clapier.

·La sélection :

Privilégier les jeunes femelles reproductrices à fanon le plus réduit possible.

Les mâles reproducteurs sont issus de femelles à fanon peu développé. 

Ecarter les reproducteurs dont la peau présente un manque d’adhérence (peau lâche, trop détachée).



·L’alimentation :

Une alimentation trop abondante et trop riche en protéines, entraîne l’engraissement des animaux et nous trouvons là un terrain propice 
au développement de la poitrine et du fanon. 

La quantité de nourriture sera adaptée en fonction de, l’âge, la taille, l’appétit des animaux, leur statut dans l’élevage 
(reproducteur, jeunes en période de croissance, lapins à l’engraissement, sujets de concours, femelles en gestation, mères nourrices, … ). 



·L’environnement

Dans ce chapitre, deux commentaires supplémentaires :

Adaptez les dimensions de vos cages d’élevage à vos animaux. Des cages trop étroites contraignent le lapin à l’immobilité ce qui est favorable à la production de graisse. 

En période d’entretien, n’oubliez pas d’adapter les rations à la température. S’il fait froid, le lapin a besoin, pour maintenir ses fonctions vitales et la température de son corps, d’une ration un peu plus copieuse.

Jean-Jacques MENIGOZ http://www.ffc.asso.fr/
 
 
Les causes du refus d'accouplement
 
1° la baisse sai­sonnière du taux d'acceptation du mâle par la femelle, qui s'étend du mois de septem­bre au mois de février inclus, cette baisse saisonnière étant due à la diminution de la longueur du jour, et à l'incidence des condi­tions climatiques naturelles sur la physiolo­gie des sujets.
 
2° L'excès d'engraissement entraî­nant un dysfonctionnement endocrinien, a également des répercussions sur l'accepta­tion de l'accouplement.Pendant tout le temps de la croissance rapide des sujets (jusqu'à 4 et 5 mois pour les petites races, et 6 ou 7 mois pour les grandes), il est tout naturel de satisfaire complètement et au mieux leur bon appétit. Mais ce temps?là passé, il convient de les habituer petit à petit à un régime qui, tout en les maintenant en force et en vigueur, les empêche de s'engraisser. Point n'est besoin de dire ici qu'on agit de la sorte seu­lement avec les femelles destinées à repro­duire, et qu'on procède en sens inverse pour tout sujet de boucherie.Il faut que l'éleveur se rappelle qu'une femelle trop grasse est absolument stérile ; si elle est grasse, ne fût?ce qu'à un degré assez peu avancé, elle ne produit que des nichées très réduites, et le peu de petits qu'elle doit allaiter n'ont pas même assez de lait pour croître et prospérer normale­ment.Nous avons eu maintes fois l'occasion de comparer deux lapines, deux soeurs du même âge, dont l'une était un peu grasse comparativement à l'autre, les mises bas étaient toujours plus nombreuses et plus belles avec la moins grasse, et par la suite également, la plus maigre était meilleure laitière, et, les petits ayant du lait à satiété, furent également plus beaux.
 
3° Les carences alimentaires en vitamines, sels minéraux, acides aminés, etc... qui sont l'opposé de l'excès d'engraissement, ont cependant un effet similaire en dimi­nuant l'activité endocrinienne. Les carences et les déséquilibres nutri­tionnels en vitamines, acides aminés et sels minéraux, seront combattus très aisément à l'aide de produits appropriés, distribués ré­gulièrement aux femelles, quel que soit leur état physiologique : gestation, allaitement ou repos, à raison d'une distribution hebdo­madaire, de manière à pallier les carences ou déséquilibres susceptibles d'apparaîtrepour des raisons ayant pu échapper à l'éle­veur.
 
4° Les mala­dies parasitaires ou infectieuses, microbien­nes ou virales, influent également d'une manière négative sur l'accouplement, et diminuent très nettement le taux d'accepta­tion des femelles.
 
5° les conditions de vie, constituées par : le confort des cages et des locaux, la température et l'hygrométrie ambiantes, l'isolation, la propreté des locaux, la pré­sence d'odeurs fortes dues à l'accumulation des litières ou à des produits désinfectants ou insecticides, les frayeurs dues à la pré­sence de rats, de souris, de chiens, de chats ou même d'enfants s'amusant près des cages, ou de visiteurs trop nombreux, sont autant de facteurs qui peuvent contri­buer à diminuer le taux d'acceptation d'ac­couplement des femelles.
 
6° La trop grande proximité de mâles et de femelles dans un élevage, peut maintenir ces dernières en état de chaleur permanente, épuisant l'animal, et gênant les résultats de l'accouplement.Il est donc conseillé de maintenir aussi loin que possible, les mâles reproducteurs des femelles. Il faut même éviter de laisser des femelles pubères en­semble trop longtemps, principalement au printemps et en été, afin d'éviter qu'elles se chevauchent, ce qui aurait pour résultat, des refus d'accouplement et des simulacres de nidation comme si la femelle avait été saillie (nymphomanie).
 
 
 
Plantes et légumes pour nos lapins

Sont particulièrement recommandable, parce qu’ayant des propriétés anti parasitaire du tube digestif, le thym, la marjolaine, le serpolet, la sauge, la sarriette, le fenouil, des branches de genévrier, des jeunes pousses de saule, si riche en acide salicylique.  De petites pincés de persil, cerfeuil et céleri stimule l’appétit, mais il faudra éviter de donner les deux premiers aux femelles nourricières car ils nuisent a leur qualités laitières. 
 
    Les meilleures plantes cultivés sont : le trèfle, la luzerne, le saint foin, les vesces, la minette, le lotier corniculé, dont les lapins raffolent. Les légumineuses sont très nourrissantes et constituent une bonne base d’alimentation en mélange avec un peu de foin sec. On variera les menu avec des choux fourragers qui ne gèlent pas, des ajoncs, des genets, des fanes de carottes et de topinambour, mais jamais avec des fanes de pommes de terres ou de tomates.
    
Les feuilles des arbres sont pour maitre Jeannot une grande prairie aérienne, dont se régale le lapin de garenne, grand dévastateur des bois. Donnez-en par pitié à vos pauvres lapins captifs. Ils seront reconnaissant des feuilles d’arbres fruitiers lors de la taille, on peut aussi leur donner des feuilles de vigne pas trop sulfatées, des feuilles d’acacias, de frênes, de tilleul, de coudrier, de boulot, de saule et d’orme. Distribués les jeunes branches avec leurs feuilles encore attachées.
   
Les lapins qui sont des rongeurs, rongeront ces rameaux ligneux avec volupté, au lieu s’aiguiser les dents sur les parois en bois de leurs cases.  
 
    Le surplus d’herbe ainsi que le foin en surplus doivent être entreposés sur des cadres grillagés et à l’air dès qu’ils sont récoltés, car ces herbes, comme les fanes de carottes surtout, fermentent facilement, et c’est surtout la consommation de ces choses fermentés qui provoquent chez les lapins des météorisations et le gros ventre.
 
    Quelque chose qui ne se fait pas souvent, mais qui est toujours très apprécié par les lapins c’est le foin sec, trempé pendant plusieurs heures dans de l’eau faiblement salée, puis égoutté avant la distribution.
 
    Les gesses, les vesces, les fanes de pois, d’haricots, de lentilles et de sojas peuvent être données même sèches.
 
    On peut, pour l’hiver, prévoir des provisions de carottes, fourragères ou culinaires, des rutabagas, des choux raves, des topinambours et des betteraves, mais ces dernières données sans excès. Les petites pommes de terres, cuites et saupoudrées de son sont très nourrissantes et très bien acceptés. Les débris frais de fruit, peau d’orange, de banane, épluchures de pommes et de poires peuvent être donnés. Les granulés pour lapins, les grains secs ou germés, blé ou avoine. Ils n’apprécient pas vraiment le maïs. Le gros son, les tourteaux d’arachides, de lin, de maïs, de coprah contribueront à varier le menu.
 
 
Le sevrage

Chez les lapereaux, l’âge du sevrage correspond à une période criti­que de leur vie. Jusqu'à ce stade ils ont profité en plus de l'alimentation que vous leur avez distribuée du lait maternel, dont la teneur concentrée en matières azotées, grasses, minérales, et en vitamines, est ir­remplaçable. Ils vont être privés de ce lait, facteur important de croissance et de santé.
 
Ne vous hâtez donc pas de les séparer de leur nourrice et, le moment venu, ne le faites pas "en bloc", à une date fixe. Dans une portée de six lapereaux par exemple repérez les plus vigoureux et les plus lourds. Ceux?ci peuvent quitter leur mère à sept semaines. Quant aux autres, ils béné­ficieront encore, pendant une huitaine, de tétées, réduites il est vrai, mais combien nécessaires pour parfaire leur préparation au sevrage.
Vous pouvez même, si votre nourrice est encore en lactation après le sevrage des derniers lapereaux, état que vous apprécie­rez d'après le volume de ses mamelles, remettre chaque jour avec elle pendant quelques heures les lapereaux les moins bien venus, cela pendant une dizaine de jours et plus si nécessaire.
Le sevrage des lapereaux peut donc dé­buter à sept semaines et se poursuivre au­-delà de deux mois. Ce sevrage progressif est pour vous une première garantie contre les retards de croissance et la mortalité si fréquente au cours du mois qui suit la sépa­ration des jeunes de leur nourrice. Mais non moins important au lendemain du sevrage est le régime alimentaire de transition qu'il vous faut appliquer. Ce régime doit être très approchant en valeur nutritive de celui dont bénéficiaient les lapereaux lorsqu'ils étaient encore avec leur nourrice. Pour y parvenir, faites appel à des aliments contenant en particulier des matières minérales qui ser­venl à l'édification du squelette, des matiè­res azotées (protéines) nécessaires à la production de la chair, des matières grasses facteurs ca­loriques et d'engraissement, des vitamines qui protègent jeunes et adultes des acci­dents nerveux, du rachitisme, et qui sont indispensables à la croissance et à la fixa­tion des matières minérales dans i'orga­nisme. A ce point de vue, l'aliment compo­sé spécial pour lapins, vendu habituelle­ment chez les grainetiers ou dans les coo­pératives agricoles, peut vous être utile, car il contient, rationnellement dosés, ces élé­ments nutritifs et énergétiques. Mais c'est pour le clapier familial un aliment cher à l'achat, que l’on peut réserver uniquement aux reproducteurs en fonction et pour le démar­rage des lapereaux.
Il vous est possible, par ailleurs, en utili­sant des grains : avoine ou orge, des croû­tes de pain trempées et mêlées à du son, du bon foin de luzerne ou de trèfle, ces ali­ments alternés, de constituer des rations aussi très favorables à la croissance de vos lapereaux. Il suffit que vous enrichissiez ces rations en distribuant journellement du lait entier coupé d'eau, pendant au moins tout le mois qui suit le sevrage, et que vous em­ployiez l'huile de foie de morue dispensa­trice de vitamines antirachitique et de crois­sance, à raison de 1/2 cuillerée à café pour 6 lapereaux tous les deux jours, mêlée au son ou au grain.
Faites appel aussi, amplement, aux ver­dures fraiches: feuilles de salade, chou fourrager, luzerne, sainfoin, lotier.
Apportez la plus grande vigilance dans les quantités d'aliment que vous distribuez. Dans ce domaine, respectez une progres­sion très stricte en prenant en considération la rapidité avec laquelle les rations son consommées. Basez?vous, pour des lape­reaux de sept semaines à deux mois, sur une distribution de 20 g. de grain, 50 g. de son ou 30 g. d'aliment composé par jour et par sujet.
Augmentez ces rations au fur et à mesure que vos lapereaux prennent de l'âge et de l'appétit. Mais toutes les fois que vous constatez des restes cinq à six heures après une distribution, réduisez alors la ra­tion suivante. Vous éviterez de la sorte le gaspillage les indigestions suivies de lon­gue inappétence, et les accidents de mé­téorisation, (gros?ventre d'origine alimen­taire).
 
En ce qui concerne les rations de ver­dure, soyez, là aussi, vigilants, car les lapereaux sont très vulnérables aux excès de fourrage, qui provoquent chez eux des diar­rhées ou de la météorisation, souvent mor­telles.
Songez toujours qu'il vaut mieux que ces rations soient, en quantité, au?dessous des besoins réels des lapereaux qu'au?dessus, par mesure de prudence. Faites en sorte également, de laisser en permanence du foin de qualité à la disposition de vos lapins, quel que soit leur âge. Là encore, pour éviter le gaspillage, ce fourrage doit être donné dans un râtelier conçu pour.
Régime de transition, choix des aliments, progression et vigi­lance dans les quantités distribuées sont des facteurs qui vous permettront de faire passer à vos lapereaux, sans aléas, le cap délicat du sevrage.
 
Préparation aux expositions

Pour certains cela devrait être une règle, pour d'autres c'est du pur atavisme.
Il serait prétentieux de donner des conseils aux éleveurs chevronnés possédant plusieurs années d'expérience derrière eux. Cependant, il faut penser aux jeunes, aux nouveaux éleveurs qui, eux, ont besoin de conseils. Ou tout au moins devraient en avoir besoin...
Cet exposé est strictement basé sur des observations lors des jugements qui me laissent souvent penser, dire ou écrire " n 'a pas sa place en exposition " Pourquoi? L'exposant est il vraiment responsable de cet état de fait. ?Certainement pas! Alors à qui la faute?
Manque d’informations, manque de connaissances... ? 
Et pourtant, l’infrastructure de la Cuniculture actuelle devrait parer à ces aléas.
Tout sélectionneur doit posséder un standard, afin de connaître ou mieux maîtriser le (ou les) standards de la (ou des) races élevées.
CECI EST IMPERATIF . C'est le référentiel de l'éleveur.

LA SELECTION commence lors des accouplements. Ce choix doit être judicieux, il demande une multitude de qualités, de compétences.
Les accouplements peuvent être menés en lignée, par intuition ou au hasard. En règle générale, les résultats seront à la mesure de la méthode appliquée. Suivant la ou les races élevées la phase suivante de sélection se fait au nid 48 heures après la mise bas, pour les races dites à dessins ou les extrêmes géantes et naines. Pour obtenir des sujets corrects, il serait indispensable d'isoler les sujets à partir de l'âge de 3 à 4 mois, afin d'éviter tous désagréments engendrés inévitablement par l'appel du sexe. Ce qui peut conduire à des morsures :
 
   oreilles déchiquetées;
 
   sujets anoures (absence de queue)
 
   mouchets blancs.

Toute  morsure a pour conséquence  la repousse de poils blancs.
Il serait également malhonnête de passer sous silence les perturbations de croissance ainsi que les nuisances de squelette susceptibles d'être engendrées par une surpopulation. Tout sujet isolé orne à bien des égards des moyens d'observation indispensables et non négligeables à l'éleveur. Cette méthode permet de mieux contrôler la quantité d’aliment absorbé par ,l'animal, mais surtout l'absorption journalière d'eau: ceci . reste un indicateur constant du bon fonctionnement du transit intestinal du sujet (coccidose, vers, entérotoxémie).
“ Attention au sujet qui ne boit plus ”
Tout sujet isolé permet l'observation dans son milieu! C'est vraiment révélateur, pour qui sait observer.
Port des oreilles :  implantations ,base d'oreilles ,pieds d'oreilles, forme; longueur.
LIGNE de DOS : dos de carpe;   ensellé ;   croupe hachée, osseuse.
POSITION des PATTES  :pattes aplaties;   pattes en 'o '. ,   pattes en ''x''. ,   jarrets fermé.
POSITION de la QUEUE : queue de travers ;   queue traînante;    queue en tire bouchon.
Autant de points morphologiques qui, maîtrisés permettent une avancée importante en sélection. Ce qui évitera de mauvaises surprises lors des expositions.
Toutes expositions demandent un suivi des sujets. Qui veut présenter 6 sujets doit en préparer au moins 12.En élevage, les accidents de parcours sont nombreux, ou alors cela relève de la magie, de la chance, qui ne dure en général pas très longtemps.
OUTILLAGE de table, balance, mesureur d'oreilles, pince coupe ongles ou d'électricien, pince à épiler, 1 peigne, brosse métallique et crins, de l huile ou mercrylaurilé et du coton, talc (à appliquer 3 jours avant l' exposition, brosser ensuite).
 
   sortir fréquemment l'animal de sa cage et lui faire faire de la table.   profiter de cette séance pour le peser, suivre sa croissance afin de l’amener au maximum  du poids idéal (penser que l'animal va perdre du poids pendant le transport ainsi qu'à l'exposition "sur un trajet de 180 1an, un sujet peut perdre 200 grammes de poids ). Ceci en fonction des questions climatiques.
 
   mesurer les oreilles afin de s'assurer d'être au moins dans la fourchette des long1 1eurs.  couper les ongles si besoin est.
 
    nettoyage des cavités sexuelles à l'aide d'un coton huilé ou coton à tige. Pour cette propreté intime du mercrylaurilé peut être utilisé.
 
   examiner la qualité de la fourrure en fonction de la race élevée, effectuer un brossage sur l'ensemble de la robe (principalement sur les parties que l'animal ne peut atteindre, le sommet du manteau, ainsi que les parties arrières des flancs, et la partie recouverte p~ la face interne de la queue). Certains éleveurs préconisent même de brosser les lapins avec la paume de la main à rebrousse poil. Pour que le poil de mue se détache plus facilement, s'1Iumidifier légèrement la main. Chaque éleveur possède ses petits secrets, soit pour stimuler l’appétit en distribuant la nourriture deux ou trois fois par jour suivant une gradation incitatrice à la consommation .Les: aliments ou grains d'avoine noire le matin, racines ou chou fourrager le midi, foin le soir, sans oublier pour l'amélioration des fourrures un léger apport d'oléagineux (grains de lin ou de tournesol). .

Une fois le poids idéal atteint l'éleveur s’attachera à conserver le sujet dans l’état, en régulant l'alimentation tout en assurant un suivi sur la balance. Eviter de faire perdre du poids à un animal trop lourd, ceci entraîne généralement une peau trop lâche donc décollée. Ce qui évitera à votre élève d’être taxé de peau d'âne !
 L’incidence des changements alimentaires est loin d'être bénéfique.
 Les sujets d'exposition reçoivent en général une alimentation un peu particulière.
Le fait d'exposer les mêmes sujets trop fréquemment a un effet néfaste sur l'animal. Les changements de milieu, suite à des stress dus aux transports, à la variation de température (locaux chauffés), le bruit et parfois l'odeur sont des éléments perturbateurs pour un animal qui se veut casanier et crépusculaire.

AU RETOUR DE L’EXPOSITION
 
    isoler le ou les sujets du reste du cheptel si vous le pouvez;
 
   distribuer du bon foin et de l'eau, ces deux aliments sont d'excellents régulateurs de l'appareil digestif;   éviter de remplir les auges d'aliments ou de grains.

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles, tout en évitant bien des surprises désagréables.
 
 
Les troubles génitaux

Les troubles génitaux dus à des maladies infectieuses spécifiques (salmonellose, listériose, toxoplasmose, syphilis) sont assez rares. Plus souvent, ils résultent de la localisation génitale d'une staphylococcie ou surtout d'une pasteurellose. 
En fait, les problèmes de stérilité les plus fréquents, qui se traduisent par des refus d'accouplement ou des saillies non fécondantes, sont d'origine physiologique.

Les traitements à base d'hormones, de vitamines ou de minéraux sont généralement décevants. Par contre, les troubles peuvent être atténués, sinon supprimés, en prenant un certain nombre de mesures:
Application d'une technique de reproduction éprouvée, qui tient compte de la période de mise en service des reproducteurs, de leur âge ou de leur poids lors de la première saillie, du nombre de femelle par mâle, du lieu de la saillie, de la date de palpation des femelles, etc.

Alimentation rationnelle permettant de satisfaire les besoins de production tout en évitant un engraissement excessif.
Présentation au mâle le jour de la mise bas, afin de diminuer le pourcentage des refus.
Maintien d'une température inférieure à 18-20° en été, de façon à ne pas réduire la spermatogénèse chez les mâles.
Utilisation d'un programme d'éclairement artificiel, permettant de limiter la réduction d'activité sexuelle des femelles, que l'on observe quand la durée d'éclairement naturel diminue.

Élimination des lapines dont les performances ne sont pas satisfaisantes, comme, par exemple, le refus de saillie lors des sept présentations quotidiennes successives, ou plusieurs palpations consécutives négatives (2 à 3 de décembre à juin et 4 à 5 de juillet à novembre).

Lutte contre les maladies infectieuses ou parasitaires, tout en évitant les traitements systématiques et prolongés, ainsi que les interventions sur les femelles en fin de gestation.
 
Cannibalisme chez la lapine

Le cannibalisme a été considéré par divers auteurs, comme la conséquence d'une carence, et a été classé comme telle parmi les maladies carentielles.
L'animal cherche alors dans sa propre descendance, les éléments nutritifs dont il a besoin et qu'il ne trouve pas dans son alimentation. Ainsi considéré, le cannibalisme n'est pas un vice, mais une nécessité vitale.
Si la seule cause du cannibalisme était une carence alimentaire, il y aurait là maladie carentielle, mais Il existe d'autres facteurs générateurs de cannibalisme, parmi lesquels on peut citer :
 
  1)- L'accouplement d'un mâle excessivement corpulent par rapport à la taille de la femelle, risquant de donner des lapereaux trop gros, et par suite une mise bas difficile et douloureuse.
 
  2) - Une mise bas pénible, sans rapport avec la taille des nouveau-nés.
 
  3) - Une alimentation excessivement riche capable de provoquer une accumulation de graisse aussi bien chez la mère que chez les petits.
 
  Ces trois causes ont donc un rapport direct avec une mise bas difficile et douloureuse ayant des conséquences psychiques. Il faut d'ailleurs remarquer que c'est la plupart du temps, pendant la mise bas ou immédiatement après que se produit le cannibalisme.
 
  4) - Il arrive également que l'on constate du cannibalisme seulement lors de la première mise bas d'une femelle qui, par la suite, se conduira en mère parfaite. Cela peut avoir plusieurs causes :
 
  a) Imprévision de la mère, ou ignorance de l'acte qu'elle va accomplir.
 
  b) Excessive jeunesse de la lapine.
 
  c) État de nervosisme anormal.
 
  d) Fièvre que l'animal aura tendance à vouloir faire disparaître en absorbant du sang auquel il aura goûté au cours de la mise bas.
 
  5) Panique de la mère au moment de la mise bas, pouvant être due soit aux conditions atmosphériques (orage), soit à des bruits intempestifs à proximité directe du clapier.
 
  6) - Le manque d'eau dans l'abreuvoir. Il ne faut jamais oublier qu'au moment de la mise bas, la lapine peut ressentir une soif intense. L'eau  de boisson ne doit jamais manquer dans un élevage, en particulier au moment des naissances.
 
  7) - Le voisinage d'un mâle. Il est d'ailleurs toujours recommandé de loger les mâles dans un local séparé.
 
  8) - Le manque d'instinct maternel. Chez toutes les espèces animales, il existe un Instinct maternel nécessaire à la survie de la descendance. Il y a cependant des femelles chez lesquelles cet instinct ne se manifeste pas. Cela peut être à l'origine du cannibalisme.
 
Il convient donc d'éliminer les lapines qui présentent cet Inconvénient, non sans s'être assuré cependant, qu'il s'agit bien d'un manque d'instinct maternel, car comme nous l'avons vu, le cannibalisme ne peut se manifester qu'à l'occasion de la première mise bas, pour disparaître par la suite. Il faut donc attendre la seconde ou la troisième portée pour prendre une décision.

Parmi toutes les causes possibles de cannibalisme, il en est certaines que l'éleveur peut éliminer, comme par exemple, une trop grande disproportion entre mâles et femelles, une alimentation excessive ou mal équilibrée, des reproductrices trop jeunes, le manque d'eau dans les abreuvoirs, trop de mouvement et de bruit autour des cages, une trop grande promiscuité entre mâles et femelles.

Il existe par contre, d'autres causes que l'éleveur ne peut supprimer; parmi elles, on peut citer notamment les mises bas difficiles et le manque d'instinct maternel. Néanmoins, dans bien des cas, le bon sens du cuniculteur permet d'éviter le cannibalisme, mais à notre avis, l'homme ne doit pas intervenir au cours de la mise bas, même si les choses ne se passent pas normalement.

La mise bas est une fonction naturelle, et en conséquence, elle se produit presque toujours sans incident. De plus, la lapine n'accepterait pas d'intervention humaine au cours de cet acte qui reste pour elle intime et secret, comme le prouve le fait qu'elle fasse son nid dans l'endroit le mieux caché de sa cage.

L'action de l'homme doit être uniquement préventive, et faire en sorte que la nature puisse agir librement. Il est toutefois recommandé, après la mise bas, que l'éleveur procède à une inspection discrète du nid, de façon à rectifier le cas échéant, quelques petites erreurs qu'aurait pu commettre la lapine, en particulier dans l'aménagement de son nid.

Pour cela, il est nécessaire que les lapines soient parfaitement familiarisées et habituées à la présence de l'éleveur ; cela se fait d'ailleurs tout naturellement lorsque ce dernier a la vocation de l'élevage et l'amour des animaux. Ce sont deux conditions essentielles pour acquérir une connaissance suffisante de son métier.

Une des toutes premières actions préventives en vue d'éviter le cannibalisme, consiste pour l'éleveur, à choisir un programme d'alimentation rationnelle capable d'éliminer toute carence. Il n'est pas facile de savoir quel est l'élément nutritif qui manque, quand on constate du cannibalisme, car cela dépend de la composition de la ration  de la qualité des matières premières qui entrent dans sa composition, et du métabolisme de l'animal ; il est donc nécessaire que J'éleveur connaisse bien les besoins alimentaires de ses sujets afin de pouvoir les satisfaire en permanence.

Il convient notamment de ne pas oublier les vitamines ainsi que les sels minéraux et plus précisément le calcium et le phosphore, en vue de compenser les pertes importantes que subit l'organisme maternel pour la fabrication d'un lait particulièrement riche permettant aux lapereaux de doubler leur poids au cours des premiers six jours de leur vie.

En conclusion, on peut dire que si l'apparition du cannibalisme chez la lapine constitue un problème grave, il faut remarquer que dans la grande majorité des cas, l'éleveur peut l'éviter.
 
 
 

 
 



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